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L’agriculture au nord du 49e parallèle

  24 juillet 2019Valcanton / Val-Paradis

VAL-PARADIS — Là où leur arrière-grand-père avait défriché la terre en 1940, cinq jeunes producteurs font perdurer l’agriculture au nord du 49e parallèle. L’exploit n’est pas sans défis. Mais grâce à leur passion et à leur créativité, ils réussissent à faire vivre deux fermes bovines.

Être un agriculteur nordique comporte des défis complètement différents de ceux qu’ont à vivre les producteurs du sud du Québec, et même ceux du reste de l’Abitibi. Le climat, l’absence de voisins et de certains services, le prix que l’on tire de la vente de ses animaux et l’attrait de l’exploitation minière et forestière en sont quelques exemples. « Parfois, je me sens comme dans un autre pays », confie Alexis Fortin, à la tête de la Ferme Fortin & Farrell, dans laquelle il est associé avec son frère Samuel, son père Fabien et sa mère Carole.

Pour offrir une viande de qualité et obtenir un meilleur prix sur le marché, Alexis Fortin élève des vaches Angus noires pur sang.

Au fond d’un rang de Val-Paradis, ils élèvent 140 vaches bovines sans hormones ni antibiotiques, dont une cinquantaine d’Angus noires pur sang. Tant pour la qualité de la viande que pour le prix qu’il en tire, Alexis Fortin a eu la piqûre pour cette race. « Souvent, ici, on avait 0,20 $ de moins que tout le monde à cause du transport, explique-t-il. Aujourd’hui, je peux dire qu’on a un prix comparable à celui qui est alloué dans le sud du Québec, parfois même un peu plus », affirme-t-il.

Depuis trois ans, grâce au programme canadien de bœuf Meyer Natural Angus, la Ferme Fortin & Farrell réussit à pallier les inconvénients de son éloignement. Elle respecte un cahier des charges strict et négocie elle-même son prix. « Il faut que je sorte mon anglais et c’est un peu plus de gestion, mais ça vaut la peine », considère Alexis. D’ailleurs, la chaîne de restaurants A&W achète ce type de bœuf haut de gamme, élevé naturellement.

 

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